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Présentations

Le 22SAS12 est un groupe de reconstitution de Parachutiste SAS Français Libre et du 22eme régiment SAS anglais. Ce blog présente notre approche particulière de la reconstitution mais il s'adresse aussi à tous les passionnés des SAS. Nous parlons des opérations, des équipements mais aussi de littérature, de cinéma et de l'actualité. Crée en 2006, ce blog est devenu la première source francophone sur le "Regiment" !   
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22SAS12 is a group reenacting WW2 era Free French SAS paratroopers and the modern 22 SAS. This blog presents our particular approach of the reenactment but is also aimed at all people passionate about the SAS. We talk about operations, equipment but also about literature, cinema and the current events. Created in 2006, this blog has become the premier French-speaking source on the "Regiment" !

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 21:00
La Mountain Smock est l'aboutissement du savoir-faire de Tim Holden et de son équipe pour une célèbre unité FS française ; elle est un intermédiaire entre la smock Kommando et le modèle Sniper, avec en plus, des améliorations simples mais très efficaces. 
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Fabriquée dans un mélange de coton et de tissu synthétique avec quadrillage ripstop avec un revêtement téflon, la veste B221 conserve la coupe et les poches d'une veste type guérilla classique :
_ 2 poches de poitrine à boutons canadiens (BC),
_ 2 poches zipées sous les poches de poitrine,
_ 2 poches basses frontales à BC,
_ 2 poches à bidons à BC sur la taille,
_ 1 poche pansement à bouton pression sur la manche droite,
_ 1 poche (de type admin) à BC sur la manche droite,
_ 1 grande poche lombaire à 2 BC,
_ 2 poches internes de poitrine à zip, au format portefeuille,
_ 2 poches lombaires internes ouvertes, de grande dimension.
_ 2 grands zips d'aisselle, pour assurer la ventilation,
_ 1 capuche ajustable et modelable doublée Pertex, pour l'étanchéité.
_ Serrage par cordon au col, à la taille et au bas de la veste.
_ Fermeture principale de la veste par zip double curseur haut/bas et rabats à velcro et BC,
_ Un passant frontal pour galon.

MAIS, si la conception parait classique, c'est dans le détail que se cachent ses spécificités.

Nouveauté, furtivité, imperméabilité : 
Un ensemble col-capuche amélioré:
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_ capuche escamotable dans le col, lui-même assez haut pour bien protéger le cou,
_ capuche à 3 œillets, au niveau de chaque oreille, pour faciliter l'écoute,
_ capuche intégrant un filet de camouflage britannique vert armée, escamotable dans une petite poche interne, pour assurer la discrétion aux TP/TE.
_ Doublure imperméable pertex camouflé, pour assurer un camouflage cohérent.
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Des manches revues et corrigées:
_ Hormis les poches classiques, les manches sont serrées par de petits boutons canadiens au niveau des poignets, ce qui, en plus d'assurer le silence, permet de mettre ou d'enlever des gants et de mettre un vêtement épais dessous sans faire rugir un velcro. Ce nouveau type de fermeture poignet est, de plus, un peu étirable, ce qui n'oblige même pas à changer de bouton pour enfiler des gants.
_ Les coudes sont renforcés par une deuxième couche de tissu, très solidement cousue. Le choix d'abandonner le renfort Cordura réside, je pense, dans le souci de furtivité et de souplesse.
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Une grande poche lombaire améliorée:
Connue également sous le nom de gibecière, cette grande poche est passée de 3 à 2 boutons canadiens, et surtout, se voit équipée d'un zip de chaque côté, ce qui améliore son usage, surtout avec un sac à dos.
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Une impermabilité accrue:
Sur la Mountain Smock, hormis les 2 poches portefeuilles internes (bien abritées), toutes les poches sont doublées de Pertex camouflé!
Au niveau des fesses/lombaires, cela assure une excellente protection contre l'humidité, si l'on s'assoit à même le sol.
Ailleurs, cela garantit une étanchéité suffisante pour garder son petit matos sur soi sans qu'il se mouille.

Etre et durer
Pour moi, cette Mountain Smock B221 est ce qui se fait de mieux en la matière, ce qui en fait un produit qui dépassera ses limites d'emploi, c'est-à-dire la montagne. Unique bémol pour être objectif, il est dommage de ne pas imprimer la face interne du tissu comme cela a déjà été fait sur certains modèles de la marque. Les photographes ou randonneurs y trouveront leur compte aisément.
Si la qualité de base d'Arktis est déjà très élevée, on se retrouve ici en présence d'un produit haut de gamme, destiné à des individus préoccupés par la furtivité, la capacité d'emport et la durabilité sur le terrain.
L'ayant très récemment testée de deux manières différentes (statique et marche), je ne peux que la recommander à ceux qui recherchent l'excellence vestimentaire alliée à la durabilité et le pragmatisme. Une formule britannique éprouvée...
Le poids de cette smock, environ 1500 grammes, qui peut inquiéter, lorsqu'on la soupèse pour la première fois, est vite oublié lorsqu'on prend le temps de bien répartir son équipement.
Cette smock approche la perfection dans son domaine.
La Mountain Smock présentée ici en camo DPM Hollandais, qui présente des différences minimes avec le DPM Brit (pas de petits points et un jaune plus moutarde), est aussi disponible chez Terräng en camo Centre-Europe et désert Daguet, bien sûr.
  
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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 17:49

Voici la descrition d'équipements utilisés par les hommes du Regiment ou de matériel relatif à une tenue anglaise :

Avon S10 : masque à gaz anglais

Bonnie-hat : chapeau de brousse très populaire et pratique en jungle.

 

Bottes Zéphyr : chaussures usage mixte de LOWA. 

Bottes LOWA : une des meilleures chaussures de montagne

Bottes Magnum Stealth : chaussures d'intervention

Bowman : réplique du micro-casque anglais

Cagoule S10 : ensemble pare-feu pour protéger le masque à gaz

Camouflage DPM desert : en savoir plus sur ce camouflage

Casque anti-bruit MSA Sordin : la référence en protection auditive

Catégories d'uniformes : mieux comprendre les uniformes britanniques

Chemise tropicale arktis A110 : idéal par temps chaud ou humide

Chest-rig : Le porte-chargeurs de poitrine léger et pratique fabriqué par Hihlander

CrossRig Arktis : la nouvelle génération de gilet modulable anglais

Gilet PLCE "battle vest" : le gilet d'assaut "issue"

Gilet d'assaut : la célèbre veste all arms dans une version fabriquée par Web-tex

GPS Nav 1000M : le GPS fabriqué par Magellan utilisé par Bravo Two Zero

Harnais Retikon : baudrier de rappel fabriqué par Singing Rock

Holster Paul Evers : célèbre holster en cuir utilisé par la "Pagoda troop"

Gants de vol RAF : célèbre gants en cuir "utilisé par le CRW

Guillie Suit Arktis 1607 : Support à la confection de sa propre tenue camouflée

Lampe frontale Tikka XP : simple mais indispensable, la qualité Petzl.

Land-rover CTW : en anglais, la voiture du groupe d'intervention.

Pantalon Arktis 1055 : ce n'est pas qu'un simple pantalon treillie.

 

Pantalon Haglof : modèle Rugged mountain pour le Low profile

Pantalon Taclite 5.11 : Pantalon pour tenue civile

 

Pantalon TDU 5.11 : Modèle multicam

Poche SAS Patt.58 : porte-chargeurs typique SAS pour M16

Medic pouch : poche médicale pour bergen fabriquée par web-tex

Rainshield Arktis : veste imperméable très légère.

 

Rations lyophilisées : comparatif de rations.

 

Sacoche Maxpedition : modèle Jumbo Versipack.

 

Sacoche 5.11 MOAB 10 : sac à dos une bretelle.

 

Sac Camelbak Trizip : une musette originale.


Sac raid Pack eagles : un sac trois jours en série très limitée.

 

Sac musette Kelty : modèle Strike 3500.

 

Sac cheminée : Tasmanian Tiger Operation Bag.

Stable belt : les ceintures régimentaire de l'armée britannique

Smock mod 84 : la veste des années 80.

 

Smock Arktis Mountain B211 :compromis entre Kommando et Sniper.


Smock Arktis kommando B221 : Version améliorée avec un grand emport.

Smock SASS Mk4 : une veste custom sur mesure.

 

Smock TacGear : un bon rapport qualité/prix.

Snugpack Snowstrom : ensemble pour grand froid exceptionnel.

 

Tenue SOD : ensemble de qualité made in Italy.

UBACS : nouvelle génération de vêtements portés en dessous d'un pare-éclat.

Uniforme N.13 : le barrack dress, la tenue de caserne.


SI vous souhaitez présenter un équipement particulier utilisé par les SAS n'hésitez pas à envoyer vos textes, ils seront publiés sous votre pseudo.

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 18:12

Voilà plus d’un an que je possède le CamelBak® Tri-Zip™.

J’avais craqué pour ce sac présenté sur le stand MP-SEC / Terräng à Eurosatory. À cette époque je cherchais un sac de contenance moyenne pour des sorties de 24 heures à 48 heures maximum avec un accès simple et rapide au compartiment central.

L’idée de devoir vider l’intégralité du sac pour accéder au contenu situé dans le fond ne me satisfaisait pas. C’est pour cela que le principe d’ouverture en Y m’a tout de suite plu par rapport aux sacs “cheminées”.

 

Avant de rentrer plus en détails dans la description du sac, voici les données techniques du fabriquant :

 

Données techniques :

  •  Poche réservoir : 3 L (livrée avec le sac)
  •  Volume total : 34 L
  •  Poids : 2,3 kg
  •  Dimensions: 510 x 331 x 293 mm
  •  Matériaux : Cordura 500D ®
  •  Couleurs : Noir, Multicam, Coyote, AUC

 


Aspect général extérieur :

Le Tri-Zip ™ que je vais vous présenter est de 2010 en couleur Coyote.


photo 1

Du sac, se dégage une impression de robustesse. Il est certain que Camelbak® maitrise la conception et la fabrication de ses produits.

Le sac présente en plus du compartiment central, deux poches latérales, une poche sur le dessus et évidemment la poche pour le réservoir. Les côtés, ainsi que la totalité de la surface principale, sont recouverts de passants MOLLE.

 

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Photo 2

Sur la “façade” se trouvent deux sangles de compression, et sur la partie supérieure, un emplacement pour coller des patches. Au sommet, au niveau des bretelles se trouve une poignée de portage. 

Sur chaque côté sont positionnées des ouvertures (fermées par Velcro) permettant le passage d’antennes ou câbles. Ces orifices sont situés juste au-dessus des poches internes (nous y reviendrons plus tard). A côté des ces ouvertures se trouvent deux passants.

 

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Photo 3

Dans le “dos”, sont positionnées quatre sorties pour le tuyaux du réservoir d’eau. Deux hautes et deux basses permettant de positionner le tuyaux en fonction de ses préférences.

 

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Photo 4

Enfin, en dessous, se trouve un oeillet qui permet le drainage du sac et des deux rangées de passants MOLLE.

 

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Photo 5

Maintenant que nous avons fait un tour général du propriétaire, entrons un peu dans les détails car ce sont les petits détails qui font de ce sac une réussite.

 

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Le système de portage


Photo 6

Les bretelles sont larges, le rembourrage qui fait un bon centimètre d’épaisseur rend le sac confortable même chargé. Malgré le peu d’espacement entre chaque et une attache très centrale, les bretelles ne cisaillent pas le cou. Un des atouts majeurs de ce sac est son réglage de la hauteur des bretelles. Elles peuvent s’adapter à 99 % des morphologies. Le réglage se fait en quelques étapes très simples ne nécessitant pas de matériel.

 

Photo06

 


Photo 7

Il suffit de retirer l’armature du sac, accessible par le haut de la glisser entre le sac et les bretelles pour détacher le velcro.

Pour en terminer avec les bretelles, elles sont équipées d’une sangle de serrage et de deux clips permettant d’éjecter le sac rapidement si nécessaire.

La zone de contact dorsale du sac est en “mesh” pour une bonne aération. Contrairement aux bretelles, le rembourrage de cette zone est très léger. Pour le moment cela ne m’a jamais dérangé. Le plus gros point de friction : la zone lombaire, est composé d’un coussinet en “mesh” bien rembourré (env. 1 cm) qui vient assurer le confort de portage.

La ceinture amovible est large et coupée de façon ergonomique. Elle est rembourrée (mais n’est pas en “mesh”). Elle est fixée au sac via un système de Velcro situé derrière le coussinet lombaire.

 

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Photo 8

La stabilité de la charge est assurée par des sangles de rappel. Bien ajusté, le sac sera complètement solidaire de vos mouvements.

 

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Les poches extérieures


Pour ceux qui connaissaient les produits Camelbak®, ils ne seront pas surpris par la poche réservoir. C’est un compartiment avec une sangle d’accroche compatible avec les réservoir de la marque. Il est tout de même intéressant de noter que les coutures supérieures de la poche ne vont pas jusqu’au bord ce qui permet de ménager deux sorties supplémentaires (vers l’intérieur du sac) pour le tuyaux du réservoir. Si vous n’utilisez pas le réservoir ce compartiment est idéal pour y glisser des documents.

 

Photo 9

La poche supérieure à une ouverture assez grande pour être manipulée avec aisance même ganté. Le volume de la poche permet d’y votre “back-up” avec un ou deux chargeurs ainsi qu’une Arktis® Rainshield, par exemple.

 

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Photo 10

La poche extérieure gauche a un volume pris sur le compartiment intérieur. La contenance de cette poche est idéale pour glisser une bouteille type Nalgene pour une source d’eau supplémentaire ou des accessoires d’hivers (gants, bonnet, shemagh...).

 

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Photo 11

La poche extérieure droite est aménagée. Sur le côté du sac se trouve six compartiments avec un clip de rétention dans le plus grand (en plastique un peu “cheap”). Le plus petit compartiment est presque anecdotique. Du côté rabat se trouve trois emplacements pour des stylos et un pour une lampe torche.

 

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Photo 12

Passons au plat de résistance, le volume principal. L’accès se fait par la fameuse fermeture en Y. Ce système permet d’ouvrir la poche soit comme un sac classique soit, après avoir ouvert les sangles de compressions, en “éventrant” le sac. Ainsi ouvert, il est possible d’accéder à tout le contenu du sac sans se lancer dans de la spéléologie.

 

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Photo 13

Le compartiment central se divise en un volume non compartimenté, une poche collée au dos séparée par un élastique et deux deux poches internes zippées situées de part et d’autre du sac.

 

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Photo 14

La poche arrière est idéale pour stocker du matériel nécessitant un accès rapide. En usage “urban”, elle peut facilement accueillir sans problème un laptop de 15” dans une housse Néoprène.

 

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Photo 15

Chaque poche zippée est en filet. Elles sont prévues pour y mettre des coms ou des appareils numériques avec casque. Ces poches sont situées juste sous les orifices permettant de faire sortir un câble du sac.

 

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Photo 16

Enfin, le compartiment central est équipé de deux sangles de compression ainsi que de boucles permettants de “drisser” des affaires si nécessaire.

 

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Photo 17

Son volume permet d’y glisser crosse repliée une réplique de SCAR MK-16, version canon court.

 

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En conclusion

Le Camelbak® Tri-Zip™ est un sac bien pensé et bien réalisé. Pour 279 € (prix internet Terräng en février 2013) c’est un excellent investissement sur le long terme.

Le sac est confortable, il est vraiment solidaire du corps une fois qu’il a bien été réglé.

Sa forme trapézoïdale fait qu’il n’augmente pas de façon démesurée l’encombrement du tronc du porteur se faisant presque un candidat idéal pour la montagne.

Le contenu est facilement accessible grâce à la fermeture en Y. Le fond ne s’ouvrant pas, même complètement ouvert, il y a peu de risque de voir le contenu du sac se répandre à terre. 

 

Les points négatifs que nous pouvons relever :

En bidouillant un peu on peut se servir de la sangle de compression supérieure pour emprisonner les boucles de la fermeture. Mais un système pour les sécuriser aurait été le bienvenu. 

Quelques litres utilisables de plus n’auraient pas été de trop. Le fait que les poches latérales prennent le volume sur le compartiment central est dommage. Même si je comprends ce choix qui a sûrement été fait de façon à minimiser l’encombrement extérieur du sac. Ce sac est idéal pour 24 heures toute saison et, en poussant un peu, 48 heures en été si le “kit nuit” n’est pas trop encombrant.

Quitte à mettre du MOLLE partout, j’en aurai mis à l’intérieur aussi afin de pouvoir aménager, si nécessaire, le volume interne.


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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 18:25

Adepte des randonnées en plein air du week-end et toujours à la recherche d’un maximum de confort, j’essaie de trouver l’équilibre entre aliments pratiques, bons, facilement réchauffables et pas trop consommateurs d’eau… J’ai donc déjà fait le tour des rations AF avec leur plats en conserves métalliques que l’on peut manger froid ou chaud après réchauffe sur le petit réchaud à pastilles d’alcool fourni (sur le gaz, ça crame la boite !!!), les sachets lyo de Décathlon et du Vieux Campeur (ces dernier ressemblent étrangement à ceux en vente sur le site nommé plus bas) et les MRE (meal ready to eat). Si les premiers ne sont pas très bon (5/10 sur mon échelle perso) ils sont quand même fort corrects et surtout l’ensemble de la ration correspondant à 24h pour un prix défiant toute concurrence. Les sachets Lyo sont intéressants mais nécessitent quand même pas mal d’eau et il faut devenir rapidement « expert » pour ne pas sous ou surdoser. En effet, on peut se retrouver avec une soupe ou de la poudre… D’un point de vue goût, je dirais 6/10.


1° photo : repas auto chauffant –plat de ration AF – repas lyo de Decath

 

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Un ami m’a envoyé le lien de ce site internet http://www.lyophilise.fr . J’avais découvert et testé les MRE US il y a quelques mois (par l’intermédiaire d’un autre ami, le célèbre Cédryx qui, si je ne le cite pas, va pourrir cette review) et j’avais  été déçu par l’aspect gustatif des plats (en bref, pas bons : 1/10) et le fait que les plats tiédissaient plus qu’ils ne chauffaient...

Donc, j’ai pris mon courage à 2 mains et j’ai commandé, en vue de test, 3 plats (pas des menus mais des plats uniques). Je suis assez grand et gourmand pour compléter les plats auto-chauffants par du saucisson, des desserts de fruits secs, etc.

 

Mon choix s’est porté sur un petit-déjeuner anglais (j’adoooore les œufs brouillés, le bacon et les baked beans), des pâtes bolo et des boulettes de bœuf à la tomate et pâtes.


Photo 2 : la commande avec les plats, une carte avec un petit mot gentil de la préparatrice (Marie ;) ), la facture et une petite revue sur les sports nautiques.

 

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Pour le moment je n’ai testé que le petit-dej' et en brunch…

Le menu est livré dans une pochette.


Photo 3 : un menu ouvert

 

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Le sachet se compose du plat proprement dit, d’un sachet doseur, d’une cuiller, d’un sachet avec le « pads » chauffant, un sachet qui servira de poubelle et un sachet d’eau ( ?) le repas est autonome du transport jusqu’à sa fin de vie dans la poubelle. L’explication est en français et en anglais. C’est relativement simple et j’y suis arrivé tout seul comme un grand. Il faut placer le repas sur les pads dans le grand sachet, on verse l’eau, on réserve (je regarde les émissions de cuisine à la TV…) à plat (ça fume)et on attend 10/12 minutes et c’est…..prêt oui, mais c’est chaud, vraiment chaud, pas bouillant à se brûler, mais chaud pour pouvoir le consommer confortablement. Pour notre essai il faisait  -3°C… Donc, mon prochain pique-nique au ski se fera avec ce type de repas…


Photo 4 : le sachet "réactionne" chimiquement (la photo ne montre pas la fumée de condensation... mais attention à ne pas mettre son nez dessus : ça sent la chimie...)

 

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Et maintenant dernière question : est-ce que c’est bon ? Eh bien oui c’est bon ! c’est chaud, ça n’a pas le goût de «conserve» je me suis régalé et je n’ai pas eu faim de l’après-midi…


Photo 5 : mon british breakfast..dpm et pull commando anglais obligent…

 

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J’ai donc transformé mon essai : j’ai trouvé des repas bons, pratiques, économes en eau, pouvant se manger froid, ne tenant pas de place dans le sac, on regroupe tout dans le sachet  à la fin donc on a très peu de déchets… Seul bémol, le prix :  entre 7 et 8€ (+port) je pense que ça les vaut…

Vous pouvez aller sur leur site faire un petit tour il y a plein de rubriques pouvant intéresser plein de monde ayant des activités différentes :  www.lyophilise.fr et même suivre leur Facebook.

 

À très bientôt dans la verte, je vais même tester une prochaine fois le café auto-chauffant, mais j’ai peur de vexer mon ordonnance… ;)

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 18:00

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Depuis quelques temps je trouvais mon vieux sac de tir trop petit et peu pratique. Bien entendu j’ai orienté mes recherches sur le contenu du dernier catalogue 5.11 qui comme toujours est source d’inspiration. Les sacs de tir classiques sont pratiques mais je souhaitais un sac un peu plus « low profile » qu’un sac avec écrit dessus « je vais au stand de tir, messieurs les voyous venez me le voler puisque mon flingue est verrouillé dedans afin que vous puissiez me le prendre sans risquer de vous blesser. » De plus je n’aime pas porter un sac à la main (ni un sac à main d’ailleurs) donc j’ai farfouillé du côté des petits sacs à dos type Rush 12 mais ayant déjà un Rush 24 je n’aurai jamais pu expliquer à la maison le pourquoi d’un sac « presque pareil mais plus petit ». Et pour tout vous dire depuis que j’ai vu mon ami Cedr au ski avec un sac Arc'teryx avec une seule bretelle, j’ai eu envie d’essayer les 5.11 (j’ai pris le Arc'teryx aussi pour le ski mais ça c’est une autre histoire). A ce stade j’hésite encore entre le MOAB6 et 10 mais un coup de fil chez mon dealer toulousain me confirme dans le choix du MOAB10 car l’autre est vraiment petit. Un coup de voiture jusqu’à mon magasin lyonnais préféré (et distributeur 5.11 au prix catalogue donc pas de frais de port et on peut tripotter avant d’acheter, et en la matière Eric sur place est très compréhensif) pour voir si par hasard ces nouveaux produits étaient dispos (il est vrai que la spécialité du catalogue 5.11 est d’être rempli de nouveauté pas disponibles avant….). Après un tour des rayons je me décide à demander si le MOAB10 nouveau est arrivé bien qu’absent des rayons ? Le sympathique taulier m’en sort un des derniers cartons arrivés de Toulouse. Je peux donc tester, ouvrir, comprendre (un sac 5.11 doit se comprendre !!!!) et trouver la poche secrète pour ranger le pistolet. Je ne mets pas longtemps à être convaincu et de retour à la maison je charge la bête avec tout le merdier que doit contenir un bon sac de tir (tiens nouveau parallèle avec un sac à main de fille !!!!).

Côté construction, on est sur un nylon 1050 deniers bien solide avec un traitement déperlant. La bretelle épaisse et confortable est ambitextre, on peut porter le sac à droite ou à gauche.

Côté organisation, on retrouve les astuces et les poches de « qualité » comme sur tous les sacs de la marque. Je suis toutefois conscient que ce sac n’est pas prévu à la base pour être un sac de tireur mais un sac pouvant contenir le stricte nécessaire pour une petite mission d’une journée. Malgré tout j’ai pu faire rentrer tout le matériel que je trimballe avec moi sur les pas de tir. Soit :

- Mon Glock 17

- Ma lampe Surefire G2

- Ma lampe Streamlight

- La crosse de mon Glock

- Un ou deux couteaux

- Mes lunettes de protection

- Mon nécessaire de nettoyage + huile + chiffon

- Mon casque anti bruit

- Des piles pour mes lampes et mon casque

- 2 à 6 boites de muns

- Des gants taclite2

- Des accroches cibles maisons

- Etc.

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Ma lampe Streamlight rentre dans la poche pda dans sa pochette donc elle est en sureté.

Ma crosse se range dans la grande poche intérieure zippée coté extérieur et a pour effet de rigidifier le panneau avant. Je n’aime pas trop les sac à ouverture totales d’habitude mais le fait que cette partie ne soit plus « toute molle », rends cette ouverture pratique.

Le Glock dans la poche dissimulée.

Les mags dans le compartiment hydratation.

Et le reste dans la poche centrale qui est pourvu de renforts matelassés pour transporter en sécurité un ordinateur portable, le tout étant bien maintenu par des sangles de compression latérales. Il me reste même de la place pour mon holster.

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Détail sur la poche pour le PA entre les 2 compartiments

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Je range mes 6 mags dans la poche « hydratation » et ma lampe Streamlight dans la poche PDA sur la sangle de portage.

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Détail sur le compartiment central avec les boites de muns, le casque, les lunettes. A gauche on voit bien les poches en filet superposées et si cette partie à l’air rigide c’est grâce à ma crosse qui est rangé dans le compartiment arrière.

 

Comme sur les autres sacs de la marque 5.11 il y a des poches pratiques de partout entre autre des poches en filet mesh (en fait des compartiments superposés fermés par des velcros) très pratique car on peut voir tout de suite ce qu’ils contiennent. Il y a la fameuse poche à lunettes sur le dessus comme sur les Rush 24 et 72 mais elle est trop petite pour mon étui ESS, tant pis on mettra autre chose…

Sa forme en hauteur le rend assez confortable à porter sur une seule sangle même si je préfère les vrais sacs à dos pour les longues distances à pied. Mais je lui demande juste d’être pratique et confortable entre le véhicule et le pas de tir.

En bref il y a une place pour chaque chose, il est confortable bien que lourdement chargé (en tout cas à l’aller) et cerise sur le gâteau : il y a du velcro pour les patches, ce sac était fait pour moi…

Le MOAB10 est fourni avec le système TIER, un kit original de sangles permettant d'accrocher les sacs MOAB 6 ou 10 aux musettes 5.11 ou tous autres sacs pourvus de passant MOLLE.

Bien que n’étant pas un sac de tir à proprement dit, le sac MOAB10 de 5.11 remplira pour moi cette fonction.

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 11:00

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Dans nos "activités" nous sommes toujours en recherche de matériel solide, confortable et versatile.

En tant que "sanglier" je cherchais depuis quelques temps un pantalon robuste pour taper des azimuts brutaux dans les ronciers, mais qui soit aussi confortable, bien conçu et qui puisse me servir aussi bien dans les sorties milsim que dans les randonnées ou mes sorties photos nature.

 

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C'est avec ces quelques critères que je suis allé rendre visite a mon revendeur de matériel de randonnée. Il m'a orienté vers la Haglöfs et ce solide pantalon de montagne.

Haglöfs est une marque suédoise de matériel outdoor haut de gamme. Quand j'ai vu ce pantalon j'ai immédiatement compris que la qualité et la robustesse seraient au rendez-vous.

 

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Le Rugged Mountain Pant est composé à 100% de polyamide. Le tissus du pantalon est très épais avec un toucher coton et est traité déperlant.

 

Les empiècements noir sont étonnants. Il ne sont pas rajoutés sur le tissu, ce qui pourrait amener une épaisseur supplémentaire, mais ils sont intégrés dans le pantalon.

De plus il s'agit d'un espèce de cordura strech très solide.

Cela amène de la souplesse au pantalon et il reste très confortable dans toutes les positions. Etant stratégiquement placés aux endroits ou l'abrasion est la plus importante, on peut spéculer positivementsur la longévité du pantalon.

Ces empiècements sont également "Waterproof"

 

 

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Au niveau des poches on retrouve les 4 poches classiques avant et arrières plus deux poches cargo assez bien conçues. Au départ la forme m'a étonné, je me suis dit qu'il n'y rentrait pas grand chose. C'est en le portant que je me suis rendu compte qu'il y avait un soufflet qui en augmentait bien la contenance.

 

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Dans une des poches cargo on trouve des compartiments pour un portable ou un petit GPS plus des stylos ou lampes (ou des cyalumes).

 

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On retrouve d'autre particularités qui montrent que le pantalon a été très bien conçu et pensé pour le crapahut intense.

 

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Au bas du pantalon on trouve des sangles de serrage qui transforment les empiècements renforcé du bas en véritables guêtres. Il y a un soufflet qui permet de les ajuster parfaitement.

Avec de grosses chaussures de montage à tige haute, c'est assez anecdotique car on est obligé de laisser l'ouverture au maximum mais cela peut devenir intéressant avec des tiges moyennes, des tiges basses ou bien des chaussures moins "épaisses" au niveau des chevilles.

 

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La véritable révélation pour moi sont les aérations du pantalon. Situées de chaque côté du pantalon au niveau des cuisses elles s'ouvrent par un zip situé sous une protection de tissu.

J'avais déjà vu des systèmes de ventilation similaires sur des pantalons de randonnée mais je n'avais jamais eu l'occasion de les tester. Pour tout avouer, je trouvais même cela gadget et sans intérêt.

J'ai donc pu, dubitatif, ouvrir ces zips lors d'une randonnée par temps lourd, dans une montée éprouvante ou je commençais à me liquéfier.

Et bien effectivement, on sent un courant d'air plutôt raffraîchissant entrer dans le pantalon...Attention, rien de miraculeux, ça ne donne pas des ailes mais cela permet effectivement de refroidir un peu la mécanique...

 

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J'ai donc testé le pantalon assez intensivement. La solidité annoncée est effectivement au rendez-vous, après moults passages dans des roncier ou des pierriers, le tissus ne bronche pas.

Toutes mes attentes sont comblées, c'est un pantalon adapté au terrain.

Il y a juste un petit bémol qui prouve que le matériel parfait n'existe pas. Bien que le tissus soit robuste et résistant, il reste un tissus lourd et épais, et donc non respirant.

C'est donc un pantalon parfait pour la montagne ou le temps froid, mais qui me semble un peu chaud pour de la randonnée en été. Les aérations peuvent peut-être pallier à ce paradoxe, seul le temps me le dira.

 

Les empiècements strech noirs jouent leurs rôles à la perfection, sont idéalement plaçés et amènent effectivement de la souplesse à un pantalon pensé "épais".

 

De plus ces empiècements ont un autre avantage : ils donnent un "look" résolument randonneur. C'est encore plus flagrant sur l'autre coloris existant, gris anthracite.

 

Pour finir et pour donner une idée du coloris "OD" de mon pantalon voici un comparatif avec d'autres camouflages :

 

comparatifs couleurs copie

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 12:20

 Jumbo 1

A force d'essayer tout et n'importe quoi, et las d'emporter des charges inutiles, je me suis résigné à chercher un sac polyvalent pour mes reconnaissances photographiques et mes sorties légères à la demi-journée.

Mes impératifs: la légèreté du matériel, le confort et la versatilité.

Mission réussie, en optant pour le versipack Jumbo, de la firme US Maxpedition, acheté chez Ops-Equipement à l'automne 2010.

Je souhaitais une capacité d'emport limitée pour me réapprendre à emporter l'essentiel, la possibilité d'emporter sans problème une bonne gourde d'eau et quelques petits extras pour pouvoir faire face à un imprévu ou prolonger mes sorties.

Le Jumbo répond vraiment à ces besoins. Son aspect sac en bandoulière lui confère un aspect plus low profile, même si je n'ai pas opté pour un coloris urbain.

Le coloris ici présenté est un mélange Tan/OD, qui fait merveille en nature, dans à peu près tous les milieux et qui n'est pas trop visible en pleine ville.

Cette review se fera davantage en images, car il n'est pas nécessaire d'écrire un pavé pour parler d'un sac qui peut parler de lui-même. Chacun lui trouvera une utilité.

Jumbo 2

Première poche zippée plaquée côté corps, dans laquelle rentre parfaitement un sac d'hydratation d'1 litre. Une sortie pour le tube d'hydratation est prévue depuis l'intérieur de la poche.

Jumbo 3

Détail de la poche latérale porte-gourde, optimisée pour une gourde d'1litre. Mais convient aussi pour un thermos, quand il faut boire chaud… Une sangle permet de serrer la poche et un rabat velcro achève de maintenir parfaitement la gourde. En cas d'utilisation d'un sac d'hydratation, cette poche à gourde est parfaite pour ranger un poncho, sec ou mouillé…

Jumbo 4

Retour à la poche discrète plaquée côté corps. On voit ici le tapissage velcro de la face côté hanche, pratique pour certains types d'équipements, comme le Back Up Belt System de chez 5.11 Tactical. On voit ici une réplique de glock 17dans un holster standard. Le tout, pour une discrétion et une rapidité d'emploi optimales.

Jumbo 5

Détail de la petite poche longue supérieure. Parfaite pour une paire de lunettes, un couteau, un multi tool ou tout autre objet à avoir rapidement dans la main.

Jumbo 6

Vue de l'envers du décor du Jumbo. Trois coussinets pour le confort, une sangle de serrage abdominale (pour éviter que le Jumbo ne vous tourne autour), une poignée d'extraction et la sangle d'épaule, doublée d'un renfort en mousse. Rien à redire du confort de ce dispositif.

Jumbo 7

Vue de la grosse boucle de type Fastex qui commande l'accès aux compartiments principaux du Jumbo. Du solide… Et détail de la poche frontale externe, aussi profonde que le rabat.

Jumbo 8

Jumbo 9

Vue du dispositif Molle à la base de la sangle d'épaule. Suffisants pour rajouter une petite pochette utilitaire. Des passants cousus sous les bandes Molle permettent d'accrocher un stylo, une lampe ou un couteau munis d'un clip. On voit également le rabat velcro de la poche à gourde, dont les sangles enserrent littéralement le goulot.

Jumbo 10

Passons sous le rabat principal du Jumbo: la poche admin', simple mais efficace. Un compartiment plat en mesh pour documents, un mousqueton pour clés et un beau compartiment assez large, idéal pour des encas, une trousse de soins, etc. Le zip n'a toutefois qu'un seul curseur, ce qui est un peu regrettable.

Jumbo 11

Jumbo 12

Vue d'ensemble des trois poches principales du Jumbo. La poche à gourde et son rabat velcro, la poche admin' et sa pochette externe, et le grand compartiment principal, muni d'une toile étanche serrée par cordon.

Jumbo 13

Vue depuis l'intérieur du Jumbo, le cordon de serrage pour la gourde. Pratique pour s'adapter au gabarit de la bouteille…

Jumbo 14

Vue plongeante du grand compartiment. Sur chaque longueur, un compartiment. Idéal pour des séparations hygiéniques, comme pour un t-shirt mouillé, des sous-vêtements sales, ou pour abriter des équipements spécifiques. Le grand compartiment central est vraiment spacieux: hauteur 23cm, longueur 22 cm, largeur 13 cm.

Jumbo 15

Vue sur la petite pochette discrète latérale, parfaite pour abriter un sécateur (perso), un couteau, un objet d'auto-défense (bâton télescopique, latte, lacry, etc.) ou une gamme de pinceaux, pour les amateurs d'aquarelle.

Jumbo 16

Détail de la petite pochette latérale, très pratique, et elle aussi compartimentée. Double curseur pour le zip.

Jumbo 17

Le dessous des cartes. Trois passants blindés prévus pour accrocher quelque chose qui vous fera plaisir et l'œillet d'évacuation de l'eau de la poche à gourde. Le velcro autour de l'œillet sert lorsque la poche à gourde est aplatie: le rabat velcro achève de la plaquer contre la masse du Jumbo.

Jumbo 18

Détail du mousqueton arrimé sur la sangle d'épaule. Construction solide, à l'image du sac.

Jumbo 19

La poche de gourde est plaquée (à gauche). Les sacrosaints velcros pour identifiants ou patches mytho sont présents sur la façade du sac. On notera aussi l'anneau de préhension pour faciliter le serrage de la sangle de fermeture du rabat.

Jumbo 20

Vue d'ensemble du Jumbo, avec sa belle sangle d'épaule bandoulière, ouvrable sur un côté et équipée d'un pad en mousse amovible pour améliorer réellement le confort de portage.

Autre rangée de velcro sur la poche à lunettes supérieure, tout aussi indispensable pour frimer dans les cours de récré avec un patch:

"Top-warrior-infidel-sniper-Ouane chotte, Ouane quile, I support single moms"...

Cette configuration "pendue" ou "debout", est très pratique en voiture, la sangle étant passée autour de l'appui-tête du siège passager, le sac épousant le dossier du siège. Le Jumbo est alors prêt à l'emploi, car immédiatement accessible.

 

Mon avis sur ce sac, après 6 mois d'utilisation:

Les +

_ Une solidité qui semble à toute épreuve, ce qui est d'ailleurs le credo de Maxpedition.

_ La conception, simple mais très efficace.

_ Le choix des coloris proposés, unis ou mixtes (comme le modèle présenté).

_ La relative discrétion du concept. Le sac est facilement largable, ce qui permet de se "dessilhouetter" rapidement au cas où.

_ La versatilité, comme le nom l'indique, qui fait de ce sac le compagnon idéal pour une foule d'activités.

_ Sa capacité d'emport, qui permet de durer, même en cas d'imprévu.

_ Les bandes Molle, qui permettent quelques aménagements personnalisés.

 

Les –

_ Son prix (+/- 96 €), élevé comme tous les produits de la marque. Pour le même prix, on accède au Rush 12 de chez 5.11. Offrir une gourde de type Nalgene d'1 litre avec le sac n'aurait pas été déplacé…

_ Le confort à pleine charge. Les sacs sling, à sangle unique, s'ils sont pratiques, sont toujours moins confortables qu'un véritable sac à dos, car ils ne répartissent pas la charge. Néanmoins, les versipacks ne sont pas conçus pour remplacer les mulets. A pleine charge, le trapèze sollicité fait la gueule, car il supporte seul le poids.

_ Les passants Molle, qui catégorisent le sac dans la gamme mili. Le beurre et l'argent du beurre…

Je suis très satisfait de ce sac, car il remplit parfaitement le rôle que je lui ai attribué. Il me sert de fourre-tout ordonné et de go-bag, lors de mes repérages photos ou des séances de prises de vues qui ne nécessitent pas l'emport de mon gros matos.

En milieu urbain, je m'en sers carrément de housse photo pour mon gros reflex numérique, en glissant, dans le compartiment principal, une housse photo basique Lowepro délestée de son "couvercle". L'illusion est parfaite, le Jumbo n'ayant pas l'aspect d'un sac photo. Et avoir une gourde avec soi en reportage et quelques en-cas, à portée immédiate, sans se fader un sac à dos supplémentaire, ce n'est pas du luxe!

Ce sac me suit dans toutes les sorties légères, à la demi-journée (à pied), ou à la journée (en voiture et à pied).

 

A pleine charge, j'y glisse:

_ Une petite trousse de survie*, sur les passants Molle;

_ une gourde d'1 litre;

_ une paire de gants tactiques;

_ mes lunettes de soleil;

_ une Mini-Maglite, son ampoule et ses 2 piles de rechange;

_ un sécateur à main;

_ une trousse de soin;

_ des comprimés anti-chiasse et du Paracétamol;

_ une tablette de chocolat et des barres de céréales;

_ un calepin et un stylo;

_ mes papiers;

_ une serviette Vit'sec compressée;

_ 2 rouleaux de papier toilette;

_ un poncho snugpak compressé;

_ une paire de jumelles 7x42;

_ parfois, un t-shirt de rechange, si l'effort le nécessite…

* Trousse de survie perso: petite poche Molle contenant un couteau suisse, un miroir, 10 m de paracorde, un briquet, une bande de pansements auto-adhésive et une pince anti-tiques.

L'aménagement du Jumbo étant bien sûr conditionné par la nature et l'environnement de mes sorties.

Autre trousse de survie sur le blog SAS12.

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 20:41

Après quelques années passées sur ce blog je me suis enfin décidé à quitter mon ensemble Arktis CE pour une tenue en DPM. Je ne débâterai pas ici de l’efficacité de tel ou tel camo (arrangez vous avec mon ami le Phasme) mais je veux simplement vous faire un retour sur mon dernier investissement.

 

tacgear1.JPG

Habitué au luxe de la célèbre marque anglaise il m’a été difficile de choisir un nouvel ensemble. Mon fournisseur habituel n’ayant pas de stock en DPM j’ai choisi de tester le TAC GEAR. Après des recherches sur internet pour comparer et regarder la veste et le pantalon sous toutes ces coutures je me suis dirigé vers Le Bivouac à Lyon. J’ai pu essayer (à mon âge je ne suis pas adepte de la VPC pour les vêtements) le pantalon et la veste, toucher et explorer les poches….qui sont nombreuses et bien étudiées. L’ensemble respire la qualité et est fabriqué en Europe.

tacgear2.JPG

 

Les vestes guérilla sont toujours bien pourvues en poches, zips et accès je ne vais pas tous vous les décrire mais vous pourrez vous faire une idée sur les 2 liens suivants :

 

J’ai pu tester l’ensemble ce week end lors d’une sortie drill et j’ai pu apprécier la solidité de l’ensemble, les protections aux coudes mais surtout aux genoux qui amortissent bien les mises au sol sans être pour autant gênantes à porter comme le sont les genouillères externes. Le pantalon fait solide. Le petit guêtron intégré est très sympa mais aurait mérité d’être dans une matière « étanche » ou tout du moins imperméable. Les poches cargos se remplissent facilement ; en fait la gauche puisque la droite reste plaqué par mon holster….Les passants de ceinture sont nombreux et le pantalon se tient vraiment bien...

 

tacgear3.JPG

Pour la veste : ma poches préférées reste la gibecière extérieure qui est grande et possède plusieurs accès, j’ai l’habitude d’y glisser mon poncho. Opération réussie : sans effort. Je regrette par contre l’absence de gibecière intérieure, il a 2 poches « filets » non fermées à la place que je n’utiliserai pas (mais il faut dire que ma smock Arktis avait été modifiée par un expert et en possédait une, avec 4 boutons canadiens). Je devrai juste répartir le petit matériel qui s’y trouvait ailleurs. La place de manque pas. Même bien chargée la veste reste très confortable et ne tire pas « trop ». Pour éviter justement que la veste « tire » vers le bas je ne mets pas mes gourdes dans les poches de hanches, c’est déjà suffisamment lourd sans ça… Les poches sont fermées par 2 boutons au lieu d’un, on verra à l’usage avec les gants mais cela devrait le faire quand même. Il y a des poches derrière les poches et même deux poches repose main derrière les poches de poitrine. Etant d’une génération qui a appris à ne pas mettre les mains dans les poches en tenue je ne sais pas si je vais les utiliser ….l’usage nous le dira.  Pour info : les poches intérieures sont toutes en filet et là encore nombreuses.

Il y a de grands velcro sur les manches qui sont d’origine recouvert de tissus DPM très très rigide, je pense que je laisserai les velcros apparents quitte à y coller quelques patches un peu mytho…

 

Je reviens sur les genouillères et les coudières qui sont d’origine garnies de mousse confortable.

 

En conclusion : cette tenue est moins chère que du Arktis (elle n’est pas donnée quand même !!!) mais respire la solidité, est très bien conçu, possède plein d’astuces partout. Je vais la tester sur une opé un peu plus pêchue en février mais je suis d’ores et déjà certain d’avoir trouvé un ensemble fonctionnel et de qualité….affaire à suivre !

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 19:30

Si vous souvenez bien, l'été dernier je publiais un test du camouflage Multicam en milieu forestier tempéré. Je n'avais alors qu'une veste et qu'un boonie pour tester ce camo et, ne pouvant lui permettre de courir la campagne cul nu, j'avais équipé mon modèle de l'excellent pantalon de combat Arktis en coloris Tan.

Je déplorais alors moi-même cette carence en pantalon et, malgré quelques attaques de pisse-vinaigre qui n'avaient point supporté cet odieux panachage, je résistais encore pour quelques longues semaines à l'acquisition d'un pantalon en Multicam.

Mais un jour, allez savoir pourquoi, probablement poussé au séant par quelque divinité du camouflage, et par mon incorrigible nature de bestiole low profile, je me décidai à lorgner du côté de chez Swan, tout excité par la découverte (sur un site US) du nouveau pantalon TDU de chez 5.11 en camo Multicam, de chez Crye Precision.

Du côté de chez Swan, pour moi, c'est du côté d'Auterive, chez Terrang.

"Who dares wins", comme disait l'Autre (et quel Autre!), je me décide à bigophoner à mon paradis terrestre pour voir si, au cas où, on ne sait jamais, quelque chose de nouveau, qui n'apparaît pas sur le catalogue 5.11 France, ne trônerait pas sur une étagère, n'attendant que mes modestes papattes à enfiler…

Si je déteste le Père Noël, j'avoue que là, j'ai bien failli lui faire livrer son poids en vin, en retour. Oui, Terrang me trouve un TDU 5.11 Multicam tout beau tout propre en taille insecte!!!

Deux jours plus tard, me voilà dedans, me caressant déjà les cuisses comme une jouvencelle qui attend les soldes. Quelques semaines plus tard, voilà la review de ce pantalon, après un test viril dans la Verte, c'est-à-dire, du crapahut photo et de la rando alpine.

TDU 1

Voilà la vue d'ensemble de la "bête" (parce que ce futal mérite bien ce surnom).

Le Tactical Duty Uniform est un classique de chez 5.11, qui se destine plutôt à tout ce que la Nature a pu produire de costauds et de golgoths passionnés par les clefs de bras et les abattages de portes… On le trouvait jusqu'à présent dans des coloris classiques, comme le vert, le beige, le bleu marine ou le noir. Mais là, dans le contexte actuel qui veut que les gens se tirent dessus dans les pays où il y a du sable et de la caillasse, il fallait bien s'adapter à la demande, sachant que la plupart des demandes proviennent soit d'agences fédérales, soit des Forces Spéciales, soit des Contractors.

Tout le monde veut du MCam, tout le monde essaye d'en produire (s'il a les soussous qui vont avec la licence) et du coup, on en mange au petit déjeuner.

Et Dan Costa, le boss de 5.11, dans la mansuétude qui est la sienne, a dû penser que le monde n'est pas constitué que de tas de muscles nourris aux hamburgers. Il s'est même souvenu que les maigrichons peuvent aussi parcourir la campagne.

Le TDU est dispo à partir de la taille 28", avec une longueur d'entre-jambes minimum de 30", jusqu'aux tailles improbables, qu'on ne croise jamais hors du Pizza Hut de Camp Pendleton.

 

Détaillons la bêête :

Le camouflage: c'est bien du Multicam home made, authentifié par le logo bicolore en tissu qui a fait sauter bon nombre de braguettes chez les jeunes airsofteurs il y a quelques années. La dominante est plutôt marron, ce qui est plus "universel", comparé à la dominante verte de ma veste Propper.

La coupe: nous sommes d'accords pour dire que l'apparence n'est pas la priorité au combat. Mais là, on n'est pas en présence d'un BDU-sac à patates. La coupe est vraiment belle et tombe très bien; je dirais sans exagérer, que le TDU est un peu le jeans 501 du pantalon de combat. Ces dames apprécient la coupe de ce pantalon autant qu'elles se foutent de son motif de camouflage… Allez, les gars, on bombe torse, on sort les fesses (et on n'oublie pas au passage de respirer sous son Paraclete). Pour résumer, la coupe est militaire, alors que les Tactical 5.11 peuvent être portés dans le civil sans connotation.

TDU 2

Le tissu: j'ignore si le concepteur du TDU a vécu une enfance dans un milieu dominé par les mites ou s'il fut victime de la vengeance d'un porc-épic en rut, toujours est-il que le tissu est un véritable rempart.

J'évolue la moitié de mon temps dans le milieu méditerranéen, qui un véritable musée de tout ce qui peut meurtrir la peau d'un être humain: plantes piquantes, murs de ronces impénétrables, buissons succulents inflexibles, pierres effilées, et bien sûr, vipères aspics et tiques. Bon, si je n'ai pas été en mesure de demander son avis à une vipère, je peux affirmer que ce pantalon affronte sans problème les avatars du terrain (pas les bleus, en revanche). On ne sent pas grand-chose, à vrai dire, dans cet épais polycoton.

Il s'agit d'un tissu souple, silencieux, qui est vraiment solide, le plus solide que je possède, juste devant le (plus) léger tissu d'Arktis. De mémoire, seul mon vieux pantalon marron-roux de l'armée hollandaise atteignait ce niveau de solidité.

Ici, nous sommes dans une proportion 65 polyester pour 35 coton (50/50 chez Arktis) avec une traitement Téflon. Le pantalon est très épais, très résistant et n'a pas le même cahier des charges qu'un pantalon comme le C111 d'Arktis.

Le TDU se destine aux patrouilles de 48h maximum, à pied ou en véhicule, et aux actions de force de courte durée, où il vaut mieux porter une peau de sanglier qu'un voile de jeune mariée. En passant la main sur le tissu, le toucher ne diffère guère du Taclite, mais l'épaisseur est tout autre. On est sur du 210 g/m², pas sur du 174. L'épaisseur est plus un atout qu'un inconvénient (même s'il fait chaud), surtout si on évolue dans un milieu aride où les rochers et les plantes piquantes sont rois…

A ce sujet, le fessier et les genoux sont renforcés, ce qui est fort appréciable. Des emplacements internes sont prévus pour les genouillères 5.11. Enfin, même si je j'ai ai ôtés (parce que je ne porte pas de bottes de combat), des lacets de serrage (col.coyote) sont présents aux chevilles.

TDU 3

Le confort: le TDU n'a pas le gousset d'entrejambe du Taclite, parce qu'il s'agit d'une coupe plus serrée. En intervention, pour des tas de raisons techniques (flammes, accrochages, saisie par l'adversaire…), mieux vaut avoir un pantalon près du corps. L'entrejambe est un peu plus haut mais ça ne vaut pas dire pour autant que les bonbons collent au sachet. Je l'ai testé en rando, il n' y a pas de souci d'échauffement ou de compression.

Malgré son épaisseur, le pantalon est étonnamment confortable et agréable à la peau.

Mais le fin du fin sur le TDU, c'est le confort à la taille. On le doit à la ceinture interne, auto-ajustable à la morphologie de celui qui le porte. Merci encore au créateur qui a pensé que les hommes bedonnent à partir de 30 ans… La taille du pantalon fluctue grâce à l'élastique, offrant le confort d'un jogging, sans son côté moche.

Il est bien ajusté, vous permettant de vous passer de la TDU Belt dédiée, si vous le portez pour le loisir, sans les 15 kg de matos qui pèsent au-dessus de la ceinture. Le pantalon se ferme comme les autres 5.11, par un bouton pression et une braguette zippée.

On voit ici l'intérieur de la ceinture élastique, au repos.

TDU 4

Et ici, la ceinture vue de l'extérieur, étirée à son maximum. On vous autorisera donc à abuser des crêpes au Nutella avant de partir en mission.

TDU 5

Les poches: un pantalon tactique sans poche, c'est un peu comme un épisode de Derrick sans sieste.

Niveau poches, c'est du classique, mais du classique de chez 5.11. Et ça, tout le monde en saisit la nuance.

Le TDU compte 6 poches, si l'on élude les poches pour genouillères. Je ne détaillerai évidemment pas les 2 poches revolvers.

Les 2 poches cargo de cuisse:

TDU 6

Traditionnelles poches à soufflet, elles n'ont jamais aussi bien porté leur nom. Pour des poches de pantalon, elles sont immenses.

Elles se ferment par deux velcros sous rabat. Ces deux velcros, un peu petits pour la capacité des poches, sont pour moi la seule faiblesse de ce pantalon. A pleine capacité, les poches exercent une pression un peu élevée pour ces petits velcros.

Le TDU est conçu pour l'action rapide; des boutons ou un zip serait peut-être un frein, d'autant plus que ces poches sont chacune prévues pour accueillir deux chargeurs de fusil d'assaut. Les velcros ont donc ici toute leur place, mais je conseillerais de les modifier par des modèles plus larges, de la largeur du rabat, par exemple.

Comme dirait l'ami Rob1, notre Maître Capello des Forces Spéciales, "les velcros font partie du consommable", et il serait bête de ne pas dépenser quelques euros de plus pour compenser la seule petite faiblesse de cet excellent pantalon.

Et, lors de mon test, les poches étaient vraiment bourrées à craquer, et malmenées régulièrement par mes activités de photographe et la végétation…

TDU 7

L'intérieur des poches cargo est divisé en 3 compartiments: 2 compartiments égaux, plaqués côté jambe, et un compartiment principal côté externe.

A l'origine, les deux compartiments à chargeurs sont conçus pour accueillir le chargeur standard du M16/M4. Ce dernier y rentre donc à l'aise, avec un léger débattement latéral et dépasse bien afin d'être saisi rapidement.

TDU 8

Les chargeurs de M4 apparaissant sur la photo sont à l'échelle, même s'ils sont des répliques airsoft.

TDU 9

Sur cette photo, vous pourrez aisément reconnaître un chargeur d'AK 47(réplique), qui rentre lui aussi dans un compartiment à chargeur. On n'en rentre pas deux, par contre, sauf si on le laisse "flottant" dans le reste de la poche. Mais bon, il existe des gilets pour ça.

Les poches de cuisse accueillent donc en tout 4 chargeurs de M4 ou 2 chargeurs d'AK, et il est conseillé, dans ces configurations, de ne rien rajouter d'autre de lourd dans ces poches. En général, porter trop de poids dans des poches de cuisses compromet le low profile, rend la course fastidieuse et la position assise inconfortable. Les chargeurs pour fusil d'assaut étant de préférence contenus dans les gilets de combat, les compartiments des poches de cuisses sont à réserver pour un ou deux chargeurs de secours (un par cuisse).

Cependant, en utilisation civile ou mixte, les compartiments sont très utiles pour "fixer" du petit matos ou quelques bricoles en tous genres: GPS, compact photo, barres de céréales, gants tactiques, carte, tool, couteau pliant, etc.

Les poches arrières:

TDU 10 

Elles aussi classiques, de coupe droite, contrairement aux poches "biseautées" des pantalons "Tactical" classiques de la même marque. Fermeture par rabat à deux velcros; c'est pratique et confortable pour les fessiers, car ça ne génère pas d'épaisseur.

Les poches arrière n'étant en général pas peu sollicitées lors de l'action, elles ne sont pas de grande dimension. Celles-ci ont une profondeur de 17 cm et la largeur d'une main, ce qui est bien suffisant.

 

En conclusion:

Le TDU de 5.11 est le quatrième type de pantalon que je possède, avec le C111 d'Arktis, les Cargo et Taclite de 5.11.

Le TDU est le modèle le plus épais, dont la solidité dépasse probablement celle du C111.

Mais ces deux pantalons n'ont pas la même utilisation.

Si le C111 est un pantalon de combat et de campagne sur le terrain, car il est très solide, déperlant et rapide à sécher, le TDU est un pantalon d'intervention et de patrouille mixte (pied/véhicule) destiné à relever sans aucun problème tous les défis du combat de basse et moyenne intensité et ceux des missions rapides et violentes.

Le TDU en camouflage Multicam de chez 5.11 est un pari réussi (un de plus) pour la firme US. Il conviendra parfaitement à tous ceux qui recherchent une seconde peau, une peau de sanglier, prête à encaisser sans broncher tout ce que peut réserver le terrain. J'aurais du mal à m'en passer dans la végétation méditerranéenne; ceux qui savent de quoi je parle ne me contrediront pas. Certains endroits n'ont rien à envier à la jungle.

Un pantalon taillé pour les actions intenses, les milieux très difficiles et "blessants" et les patrouilles mixtes jusqu'à 48h.

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 19:15

presentationblog.jpgJe n'ai pas l'habitude de faire des reviews donc je vais faire simple et efficace à l'image du produit.
Première OP pour moi avec cet ensemble, et je ne suis pas déçu. Les tissus sont d'une grande qualité et les coutures bien faites et avec de nombreux points de renfort. La coupe est bien étudiée, le tissu très souple et léger, d'ailleurs l'ensemble est vraiment très léger ce qui est appréciable surtout en été.
Pour ce qui est de la couleur, je suis content du résultat, pratique pour faire du changement de milieux sans 'trop' attiré l'attention et au final passe vraiment bien dans la végétation.
La conception de l'ensemble est 'simpliste' mais 'réaliste', les poches cargo du pantalon sont amples et non compartimentés, les poches très profondes, pour la veste les poches de bras sont pratiques et de taille correcte, rien à redire à ce niveau là.
Le bas des jambes dispose de guêtres intégrées, la ceinture du pantalon est rembourrées, ce qui est pratique pour le port d'une first line un peu chargée, les zips sont de bonne facture et n'offre pas de résistance à leur utilisation.

situ2.jpg
Au niveau des défauts/regrets, pour chercher la petite bête on peut trouver :
- absence de compartiment des poches cargo
- manches un petit peu trop amples
- manchons de poignets un peu trop ample aussi et nécessite d'être resserrés : pour comparer à un poignet arktis, le arktis peut se porter non serré ça ne gène pas, mais celui du sod non serré fait environ 2 fois la taille du arktis (de quoi enfiler des moufles), en revanche une fois serré, aucun problème.
- absence de zip en bas des jambes
- tailles : prévoir une taille en dessous pour le pantalon et la veste, et une taille au dessus pour le boonie.
- prix : mais bon ça....
- même en cherchant je ne vois pas...

Points positifs :
- tenue d'un grand confort
- tissu et couleur peu communs
- efficacité prouvée pour du changement de milieux
- solidité
- protections de genoux d'une redoutable efficacité et aucune gène pour la marche : le top du top
- légèreté de la tenue
- velcros sur les manches et poches de manches
- ceinture rembourrée
- pour le boonie hat : simplement le meilleur boonie que j'ai pu essayer
- société sérieuse et rapide (création d'une veste spéciale sur commande en 15 jours), service de qualité

conclusion : si cette tenue vous plait, ne faites pas comme moi, achetez la tenue complète d'un coup, vous économiserez 15€ car si vous ne prenez qu'un pantalon, après l'avoir essayé vous serez obligés de prendre le reste et vous perdrez 15€ de frais de port.
Mon conseil : foncez.

Lien utiles :
Review Military Morons (veste, pantalon, combat shirt)
Review Military Morons (boonie hat)
Shop du fabriquant
Et pour finir, quelques photos 'test' :

test1ro.jpg

test4q.jpg

test5f.jpg

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