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Présentations

Le 22SAS12 est un groupe de reconstitution de Parachutiste SAS Français Libre et du 22eme régiment SAS anglais. Ce blog présente notre approche particulière de la reconstitution mais il s'adresse aussi à tous les passionnés des SAS. Nous parlons des opérations, des équipements mais aussi de littérature, de cinéma et de l'actualité. Crée en 2006, ce blog est devenu la première source francophone sur le "Regiment" !   
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22SAS12 is a group reenacting WW2 era Free French SAS paratroopers and the modern 22 SAS. This blog presents our particular approach of the reenactment but is also aimed at all people passionate about the SAS. We talk about operations, equipment but also about literature, cinema and the current events. Created in 2006, this blog has become the premier French-speaking source on the "Regiment" !

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 12:00

Une "Task Force" composée de membres des Forces Spéciales Britanniques, US et Afghanes va avoir pour ordre de traquer, tuer ou capturer des leaders taliban et d’ Al Qaeda.

L’opération qui a pour objectif de «décapiter » le commandement taliban va commencer dans les semaines à venir (l'article date de Décembre 2009) et fera parti d’une série d’opérations précises précédant une offensive massive contre les bastions clé de l’insurrection dans le centre du Helmand.

Le groupe de SF britanniques, appelé Task Force Crichton, se concentrera de cibler des cibles de valeurs moyennes (MVTs) comme les équipes de poseurs de bombes et commandants de moyen rang.

La clé de leur mission sera l’utilisation croissante de drones Predator pour attaquer le QG et les unités talibanes, une tactique utilisé par la CIA qui leur a été très bénéfique dans les zones tribales du Pakistan.

D’ après nos sources, la Task Force Crichton aurait déjà tué et capturé des douzaines de commandant de moyen rang à travers le sud de l’ Afghanistan au cours des 6 derniers mois.

Des sources de haut rang ont affirmés qu’en plus des 30000 troupes supplémentaires promise par le président Obama, des "centaines de troupes de forces spéciales" seront mis à disposition avec des capacités accrues en matières de renseignements, surveillance, identifications de cibles et reconnaissances.

Les forces spéciales US seront majoritairement composées de membres de la Delta Force, unité hautement secrète ayant déjà étroitement collaboré avec le SAS depuis 2001.

Les chefs de la défense espèrent que les troupes d’élite supplémentaires rencontreront le même succès que celuide la Task Force Black, une unité composé de FS US et Britannique qui a achevés une série de missions à haute valeur, incluant la neutralisation du leader Irakien d’ Al Qaeda, Abu Musab al Zarqawi.

Le Royaume Unis dispose d’ environs 500 membres de forces spéciales présent dans la province du Helmand , provenant du SAS, SBS, SRR & SFSG ainsi que des unités de renseignements.

Le rôle du SFSG a été vital au succès rencontrés par les Forces spéciales dans le Helmand. L’unité crée en 2006 et formé autour du 1st battalion The parachute Regiment est composé d’éléments des Royales Marine ainsi que de la Royal Air Force.

Au cours des 3 dernières années le SFSG a monté un nombre croissant d’opérations indépendantes en Afghanistan comme en Irak.

Les FS Britanniques basé dans un lieu secret que le Sunday Telegraph a décidé de ne pas révéler, sélectionnent et entraînent des volontaires Afghan pour servir dans la prestigieuse Territorial Afghan Force (ATF)

En accord avec le MOD, aucun détail supplémentaire ne sera publié entre la relation de l’ ATF et les FS Britanniques de peur que leur sécurité ne soit compromise.

Cependant une source de la défense a indiqué que les troupes de l’ ATF sont constamment demandées. Ils ont déjà sauvé plus d’une douzaine de vies britanniques. Chaque unités dans le Helmand veut travailler avec eux parce qu’ils sont un atout fantastique.

Un commandant de haut rang Britannique a qualifié l’augmentation de forces spéciales ‘ de t très mauvaise nouvelle’ pour les talibans. Il ajouta : ‘ Le plan est de casser le dos de l’insurrection, nous allons éroder leur capacité a planifier et conduire des attaques contres les troupes de l’OTAN au travers d’opération précises. Il s’agira de combats classique derrières les lignes ennemis et nous pensons que cela aura un impact stratégique dans cette province.

 

Merci à Marc pour ce premier article.

Source : The Telegraph du 12 Décembre 2009

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 11:54

afghanistan.jpgLes SAS en Afghanistan subissent leurs plus lourdes pertes depuis 60 ans.


Les forces spéciales Britanniques ont subi les pires coups depuis la seconde guerre mondiale, avec 80 membres tués ou blessés en Afghanistan.
Des blessures sérieuses ont rendu plus de 70 d’entre eux incapables de se battre, tandis que 12 autres ont été tué. Cela signifie que les forces spéciales ont perdu environ un sixième de leur capacité de combat.
Le Sunday Times a établit que le Spécial Air Service (SAS) et le Spécial Boat Service (SBS) ont mené "plusieurs centaines" d'opérations visant des leaders Talibans depuis 2007.
Des opérations des forces spéciales britanniques en Afghanistan du sud ont maintenant pour but de persuader les « sous-chefs » Talibans qu’ils auraient plus à gagner en travaillant avec le gouvernement Afghan. Cela se traduit par un mélange de « hard arrests » - des opérations de capture des leaders talibans clés pour obtenir des renseignements - et d’"offensive action" dans lesquelles les leaders talibans sont tués.


Une source parmi les vétérans des forces spéciales affirme: « il y a des opérations tous les jours et des grandes opérations, « hard arrests », des « offensive actions » – cela a beaucoup d’effets sur le commandement des talibans ».
Les sources disent que les commandants font pression sur le SAS et les réservistes du SBS pour combler les trous. Le haut taux de perte résulte tant par la taille des opérations des forces spéciales depuis 3 ans, que de l'utilisation croissante par les talibans de « roadside bombs », bombes de bord de route.
"Le bassin opérationnelle a été sévèrement épuisée," affirme la source. "C'est en grande partie à cause des nombreuses blessures. Il y a tas de gars à Hereford [SAS] et à Poole [SBS] qui tournent en rond avec des membres manquants"
Le bilan des morts inclut trois membres du SBS, un officier SAS, trois réservistes SAS, un membre du Special Reconnaissance Regiment (SRR) et quatre membres du Special Forces Support Group (SFSG). Cela s’ajoute au bilan précédent de l'Irak, où sept membres du SAS et un commando SBS sont morts et plus de 30 membres du SAS ont subi de graves blessures.
Les Malouines ont couté la vie à 19 membres SAS - 18 d'entre eux dans un accident d'hélicoptère.


L’officier commandant du SBS, en charge des opérations des forces spéciales britanniques en Afghanistan du sud, a averti que l'allure des opérations allait probablement continuer. "Beaucoup de nos équipes se battent presque continuellement contre les ennemis de notre pays depuis 2001," a-t-il dit, "et il est probable que notre effort à sa taille actuelle continuera pour quelque temps.
Les escadrons "Sabre" des SBS et SAS sont basés au quartier général du groupe tactique à Kandahar. Contrairement à l'Irak, où le SAS était en tête, l'Afghanistan a vu une augmentation spectaculaire des opérations du SBS, qui a vu son budget passer de 17millions de Livres en 2001 à 160 aujourd'hui. Cet hiver le SBS est retourné à ses capacités de guerre arctique, utilisant des skis pour traquer les commandants talibans sur les crêtes enneigées de l'Hindou Kush.

 

Source : Sunday Times 07/03/10

Merci à Neill pour la source et à Disturbed pour la traduction.

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 22:38

afghanistan.jpgAfghanistan 15 juillet 2010

 

Le SAS déployé afin de chasser un soldat afghan renégat coupable d’avoir assassiné trois militaires britanniques.

Une unité du "Regiment" a pu localiser le militaire afghan responsable de l’assassinat de trois militaires anglais dans leur base.

Des membres des forces spéciales ont suivi la trace du fuyard après qu’il eu commis son crime dans la base du 1st Battalion The Royal Gurkhas à Nahr-e-Saraj ans la province du Helmand.

L’importante chasse à l’homme a été entreprise après qu’il eu apparu que le soldat rebelle, nommé Talib Hussein, ai été retourné par Al Qaeda.

C’est tôt le matin du 14 juillet que commença le drame par l’assassinat du major James Bowman, 34, dans ses quartiers situés dans la base de patrouille 3 située à proximité de Lashkar Gar.

Le lieutenant Neil Turkinson, 26, originaire de Partadown – Irlande du Nord et le caporal Gurkha Arjun Purja Pun, 33, furent tués lorsque le rebelle eu tiré au RPG sur le QG de la base.

Quatre autres militaires furent blessés.

Hussein âgé de 23 ans n’était dans l’armée afghane depuis à peine une année. Les talibans ont déclaré dans un communiqué qu’il avait rejoint l’insurrection et qu’il se trouvait actuellement sous leur protection.

Le gouverneur de la province du Helmand, Gulab Mangal a quant à lui déclaré que ce massacre ne pouvait être le fruit d’un homme seul en disant « Je suis sûr que les talibans ont apporté leur aide mais je pense que l’inspiration vient de l’extérieur du pays et lorsqu’on parle de terrorisme international, ça inclus évidemment Al-Qaeda ».

Cependant le secrétaire à la Défense Liam Fox a rapporté lors des questions-réponses au parlement que des indices démontrent que l’homme a agit seul, qu’il est connu et pourchassé et sera fort probablement capturé d’ici peu.

Ce sera sans doute la procédure suivie à l’avenir pour tous les attentats commis par les renégats contre les forces britanniques auxquels ils auraient trahis la confiance, d’être pourchassés dans les plus brefs délais par des équipes spécialisées dont le SAS, ces crimes ne pouvant rester impunis.

Il s’agit d’un point d’honneur de faire comprendre aux candidats traîtres qu’ils seront pourchassés sans répit où qu’ils aillent et que les hommes chargés de ces missions sont les professionnels les plus performants en la matière, ne donnant aucune possibilité de repos ou d’espoir d’une vie tranquille à la suite d’un forfait accomplit de façon lâche alors que la confiance doit s’installer entre les membres de l’ANA et les militaires alliés.

La capture sera évidemment le lot de toute personne complice de ces actes, celles qui offrent le refuge ou les moyens logistiques et de propagande aux renégats.

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 09:13

Alors les SAS néozélandais comme bien d'autres FS évoluent en multicam en particulier en Afghanistan, les australiens se posent la même question que les britanniques sur l'utilisation de leurs deux effets camouflés (désert et woodland). Sur le terrain le mélange des deux semblaient bien fonctionné mais alors que les anglais passent au MTP, on vient de présenter ce camouflage à la troupe.

 

Je vous laisse juger, il est à noter qu'il s'agit de prototype et qu'il n'est pas encore adopté.

Source

Merci Hide

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 14:49

Paul-and-Rachel-Chandler-001.jpgOcéan Indien Janvier 2010

Les Forces Spéciales britannique ont tenté en vain de sauver un couple enlevé il y a trois mois par des pirates somaliens.

 

Citant une source officielle du gouvernement, la BBC a annoncé vendredi 22 Janvier qu’une équipe du Special Boat Service avait été déployé pour délivrer Paul et Rachel Chandler mais l’opération a été annulée selon la source à cause de problèmes techniques et de prises de décisions trop lente par Londres.

 

Des pirates somaliens avaient en effet attaqué le yack des Chandler dans l’Océan Indien le 23 Octobre puis kidnappé ses occupants.

Paul Chandlers a expliqué à la chaîne ITV jeudi 21 Janvier qu’ils étaient traités comme des animaux captifs et que leurs ravisseurs étaient de plus en plus frustrés que la demande de rançon n’aboutisse pas. « Ils perdent patience, ils donnent un ultimatum pour trois ou quatre jours, s’ils ne sont pas écoutés, ils ont dit qu’ils nous laisseront mourir »

Les pirates réclament une rançon de 4.3 Millions de Livres (approximativement 5 Millions d’Euro) et le Ministère des Affaires Etrangère à Londres leur a répondu qu’aucune rançon ne serait versé.

 

L’équipe du SBS a été déployée à proximité du lieu de détention mais ils ne sont pas arrivés dans les temps et l’opération s’est soldée par un échec.

 

Source : Yahoo News
Merci Neill.

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 13:38

La version en ligne de ce journal néo-zélandais vient de publier cette superbe photo montrant un binome de SAS Néo-zélandais en patrouille en Afghanistan :

3250660-NZSAS.jpg

La photo a été prise Lundi 18 Janvier à Kaboul peu après une série d'attaque suicide. Le Premier Ministre néo-zélandais a confirmé la présence de NZSAS dans la capitale afghane. Il semblerait que l'homme sans casque à droite de la photo soit le héros médaillé Willy Apiata.
D'autres photos parues dans la presse néo-zélandaise :

sase.jpg

sastfb.jpg

sasb.jpg

sasdk.jpg

Exclusivité SAS12 : voici la vidéo de ce binome où l'on entend leur conversation !
-CLIQUEZ POUR VOIR LA VIDEO-

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 09:10

afghanistan.jpg Afghanistan 23 décembre 2009.

 

Un soldat du « 1st Battalion the Parachute Regiment » a trouvé la mort près de Sangin dans la province afghane d'Helmand.
Le parachutiste opérait pour le SFSG, alors qu’il effectuait une patrouille à pied avec des membres de l' Armée Afghane, il a été tué par un EEI (Engin Explosif Improvisé).

Source
Merci à Neill

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 14:37

Afghanistan Octobre 2009

 

Un hélicoptère Chinook de l’USAF transportant des membres du SAS et de l’Armée Afghane s’est posé en urgence dans les montagnes afghanes sur un secteur tenu par l’ennemi après un incident technique. Les soldats ont été pris à parti par des Talibans.

Les hommes de l’Alpha Compagny du 3eme « Battalion Royal Regiment of Scotland» les célèbres « Black Watch » sont rapidement intervenus pour repousser les talibans avec l’aide de l’aviation américaine (des hélicoptères Apache et des avions d’attaque au sol A10).

Récupération d'un Chinook en Afghanistan en 2002
source hélico passion


Les grenadiers du « Black Watch » ont sécurisé le secteur permettant à un hélicoptère géant Mi26 de rapatrier le Chinook sur la base aérienne de Kandahar pour y être réparé.

Il n’y a eu aucune perte à déplorer.

Au mois d’Aout 2009, il y avait déjà eu un cas similaire et l’hélicoptère avait dut être détruit sur place.


Source : The Sun du 25 Octobre 2009
Merci Neill

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 16:46

Les faits ont eu lieu dans le Province afghane d'Helmand en d'Août 2009; Une période électorale durant laquelle les combats se sont intensifiés entre insurgés et forces militaire britannique qui ont déploré 37 morts et 100 blessés. 


Les officiers du "Royal Military Police's Special Investigation Branch" enquêtent aujourd'hui pour savoir si les allégations de torture psychologique restent un cas isolé ou bien si cela fait parti d'une politique secrête de techniques utilisées contre les rebelles capturés.
Le dossier est entre les mains de l'"Army Prosecuting Authority", le corps des procureurs de la Justice Militaire.

Si les charges sont retenues, un soldat du SFSG sera traduit devant une cour martiale. S'il est jugé coupable de crimes de guerre ou de menace avec une arme à feu, il peut encourir de la prison ferme.
Pour les raisons de sécurité que vous connaissez, l'identité du soldat inculpé reste secrète mais il s'agirait selon les sources d'un Caporal âgé de 25ans, qui a servit huit ans dans l'Armée et a étudié la langue pachtoune.

Si elles sont prouvées, ces allégations vont endommager l'image de l'Armée et du gouvernement britannique qui fait déjà face à la polémique autour du meurtre de Baha Mousa, un civil irakien battu à mort en septembre 2003.

Les prisonniers de guerre sont protégés par la Convention de Genève et les mauvais traitements à leur encontre sont définis comme crime de guerre et puni par la Cour de Justice Internationale.

L'autorité de la Cour de Justice Internationale est reconnue par la France mais aussi par la Grande-Bretagne depuis 2001 mais jusqu'à aujourd'hui un seul soldat britannique a été condamné.

En Septembre 2006, le Caporal Donald Payne a été condamné à un an d'emprisonnement et a été démis de ses fonctions après avoir plaidé coupable pour les mauvais traitements infligés à des prisonniers irakiens.

Ce dernier incident a eu lieu dans une base opérationnel de la province d'Helmand après la capture par les membres des Forces Spéciales de talibans armés supposés fabriquer des pièges explosifs IED utilisés contre les troupes britanniques.

Un taliban décrit selon la formule anglo-saxonne "high value target" (une "cible de choix") comme un haut responsable est interrogé par un membre du SFSG spécialement entraîné à mener des interrogatoires, il est accompagné par un interprète militaire britannique et un interprète afghan.

On sait qu'à un moment de l'entretien alors que le prisonnier refuse de répondre aux questions, l'interprète britannique sort son pistolet, l'arme et pousse la tête du suspect sur la table. Il pose alors son arme sur sa nuque et dit en pachtoune " réponds aux questions ou tu es mort" .

Selon le journal  The Sunday Telegraph le responsable de l'interrogatoire s'est plaint de cet incident, l'interprète afghan, lui aussi présent, a corroboré les faits et l'accusé a lui-même admis la bavure lorsqu'il fut questionné par un officier supérieur.


Le soldat a été entendu début Octobre 2009 par les membres de la Police Militaire en Angleterre et il est ressorti libre.

Une source proche de l'enquête explique :" La police va essayer d'établir s'il y a des circonstances atténuantes pouvant expliquer un tel acte mais il semble peu probable qu'il y en ait. Nous sommes maintenant face à une affaire de crime de guerre ou de menace par arme à feu ce qui constitue un délit très grave. Nous pensions qu'après l'affaire Baha Mousa, ce genre de chose faisait parti du passé." 

Les crimes de guerre sont définis dans les violations des lois de la guerre, elles incluent les mauvais traitement aux prisonniers de guerre dont la torture psychologique et la simulation d'exécution.

traduction partielle de cet article daté du 17 Octobre 2009.
Merci à Neill pour l'information.

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 09:48

Les lecteurs du roman L'otage de Duncan Falconer se souviendront de la présence d'un SEAL américain en échange dans leur unité lors d'une opération clandestine en France. On sait qu'il existe de nombreuses coopérations entre forces spéciales de différents pays, tels que des exercices communs et l'envoi d'observateurs lors de prises d'otages dans des pays amis (on se souviendra notamment de la présence de SAS aux côtés du GSG-9 allemand à Mogadiscio en 1977). Mais est-il raisonnable d'imaginer que des soldats partis en échange se battent pour un autre pays que le leur ?


Un membre du SAS (gauche) et un officier des forces spéciales italiennes à l'occasion d'une rencontre multinationale. (photo Rick A. Bloom, Special Warfare, DoD)



Autant qu'on sache, la réponse est non - sauf quand on parle des forces spéciales britanniques et américaines.

La « relation spéciale » américano-britannique

Au début des années 60, le SAS commença un système d'échange avec les Special Forces (SF, les fameux « bérets verts » américains) selon lequel un officier et un sous-officier du 22 SAS allaient au 7th Special Forces Group (SFG) pendant un an et vice-versa. Les premiers Américains à faire connaissance du SAS furent le capitaine Bud Sydnor et le sergent Dick Meadows en 1960, puis en juin 1962 le capitaine Charles Beckwith et un sergent du nom de Rozniak.

Le choc des cultures fut de l'ordre de la première rencontre des Portugais avec les Indiens caraïbes. Beckwith raconte longuement dans sa biographie Delta Force combien il fut impressionné par le SAS, à commencer par l'impitoyable Selection. Pour entrer dans les SF, Beckwith n'avait pas passé de sélection. Il n'avait même pas été volontaire. Il avait été trois ans chez les paras avant d'être assigné chez les SF parce qu'ils manquaient d'officiers. Beckwith fut également surpris par le planning d'exercices utilisant un simple bac à sable au lieu d'une carte standard, l'absence de discipline, ou les drill à balles réelles. Le colonel américain Jerry King, qui travailla avec un des sergents SAS envoyé aux USA, résuma la situation encore plus simplement : « Il m'apprit à marcher. »

Zones de combat

Mais là où ce programme se distingue vraiment de tous les autres, c'est que des soldats américains en échange au SAS accompagnèrent le Regiment en opérations !

Dick Meadows servit avec le SAS à Oman, luttant contre l'insurrection et les traficants d'armes. Beckwith alla en Malaisie avec le A Squadron en janvier 1963, alors que la « Confrontation » indonésio-malaisienne était sur le point d'éclater. Quand il demanda à l'attaché militaire US au Royaume-Uni s'il avait l'autorisation d'y aller, celui-ci préféra ne pas impliquer le Département d'Etat dans la décision et laissa le soin de prendre la décision à Beckwith. Beckwith alla donc en Malaisie.

Encore plus surprenant, un Master Sergeant des Special Forces accompagna le SAS au Yémen du Sud (« Aden ») au milieu des années 60 lors d'opérations contre la guérilla communiste, et ceci malgré l'interdiction explicite du Pentagone !

On ne s'étonne dès lors guère d'entendre des rumeurs suggérant que des SAS auraient pu participer à la guerre du Viêt-nam. Contrairement à l'Australie et à la Nouvelle-Zélande, l'armée britannique n'a pas envoyé de contingent se battre en Asie du Sud-Est aux côtés des Américains. Mais on peut imaginer que des SAS britanniques aient pu aller au Viêt-nam au cours d'un échange avec les SF ou les SAS australiens... une rumeur qui, à notre connaissance, n'a jamais été soutenue par des élements crédibles, pas plus que l'hypothèse que des soldats américains ou australiens aient pu être impliqués dans les opérations que menait à l'époque le 22 SAS à Bornéo, au Dhofar ou en Irlande du Nord.

Les enseignements américains

L'échange SAS-SF fut de toute évidence extrêmement profitable aux Américains. Plusieurs de ceux qui étaient passés par cet échange eurent des carrières remarquables. Bud Sydnor et Dick Meadows étaient parmi les principaux commandants du célèbre raid de Son Tay au Viêt-nam. (Dick Meadows avait rapporté autre chose du Régiment : il avait épousé la fille d'un sergent major du SAS.) Jerry King contribua à créer le programme d'entraînement du MACV-SOG qui envoyait des équipes en reconnaissances clandestines au Laos et au Cambodge, fut un des principaux plannificateur de l'opération Eagle Claw en Iran, et fondateur de la très discrète Intelligence Support Activity (ISA) dont la structure fut inspirée par le SAS.

Mais Beckwith sera de loin le plus célèbre d'entre eux car il n'aura de cesse de plaider pour que l'US Army créée une unité similaire au SAS. Il faudra cependant attendre une douzaine d'années avant qu'il parvienne à se faire entendre, quand il sera le créateur et premier commandant de la très célèbre et très secrète Delta Force.


Special Forces ou Delta Force ?

Les suites de la coopération sont néanmoins mal connues. Nous savons que le Major L. H. « Bucky » Burruss, un des principaux officier de Delta, effectua lui aussi une visite au Royaume-Uni peu avant la création de l'unité en novembre 1977, passant avec succès la Selection SAS. Avec tellement de succès que le commandant du SAS dit à Beckwith : « Si vous ne voulez plus de ce gars, renvoyez-le nous. » Des instructeurs du SAS furent par la suite envoyés aider à former l'unité.

Début 1979, Delta commença son propre programme d'échange avec les autres unités contre-terroristes d'élite occidentales, dont le SAS. Du premier sergent SAS échangé, les Américains apprirent beaucoup sur les engins explosifs improvisés - le sergent avait passé du temps à Belfast. Et lors de la qualification de Delta en novembre 1979, le général de la Billière faisait partie des experts invités.

Mais bien que Delta et le SAS soient extrêmement similaires, et aient souvent opéré ensemble sur le terrain lors de la guerre du Golfe, en Afghanistan et en Irak, nous avons très peu de détails sur la poursuite de l'échange entre ces deux unités, à l'exception de celui-ci : en 2001, deux opérateurs Delta furent les premiers à passer l'éreintant stage de montagne du 22 SAS. Une experience qui leur fut très utile quelques mois plus tard, lors de la bataille de Tora Bora.


Commandos Delta et quelques hommes du SBS à Tora Bora en décembre 2001. Certaines montagnes de Tora Bora s'élèvent à plus de 4000 m d'altitude. (photo DoD via CBS)




Nous avons un peu plus de détails sur les liens que le SAS maintient avec les SF. Ainsi, un officier SAS en échange accompagna la Company B, 1st Battalion, 5th SFG en Somalie en 1993 où il participa à la planification d'opérations destinées à arrêter le chef de clan Mohammed Farah Aïdid, avant que la mission soit confiée aux Marines puis à un détachement d'opérateurs Delta et de Rangers, la Task Force Ranger. Par ailleurs, deux sergents instructeurs des SF assistèrent à une Selection du SAS en 2002. Notons au passage que l'instruction des SF a par ailleurs bien changée depuis l'époque de Beckwith. Sous l'impulsion du colonel Richard Potter, un ancien commandant en second de Delta, les SF se sont dotées à partir de 1988 d'une phase d'évaluation et sélection qui sied à toute unité spéciale, telle que le SAS avait été le premier à mettre au point.

Les SBS et les SEAL

Beaucoup moins de détails sont connus sur la relation SBS-SEAL. Duncan Falconer rapporte cependant que les SEAL ont créé leur formation de tireurs d'élite et de contre-terrorisme maritime en bénéficiant de l'expertise du SBS. Il raconte également qu'un SEAL était en échange au SBS lors de la guerre des Malouines, mais resta en Angleterre pendant le conflit.

Falconer rapporte aussi qu'un SEAL se trouvait également chez les SBS pendant la guerre du Golfe et qu'il participa au raid destiné à saboter un câble de communication irakien à fibre optique, mais les documents américains à ce sujet disent que les SBS étaient accompagnés par une équipe de liaison américaine composée de trois SF et d'un Combat Controller, sans évoquer de SEAL.

Enfin, nous disposons d'inhabituellement beaucoup d'informations sur la présence d'un opérateur du SEAL Team 6, « Sam », en échange au SBS peu avant le 11 septembre, et qui accompagna les SBS en Afghanistan. « Sam » participa notamment à la bataille de Qala-e-Jangi lorsque des prisonniers se mutinèrent, et reçut une Navy Cross pour sa bravoure. Quelques temps plus tard, il croisait sur la base de Bagram des SEAL fraîchement arrivés. Ceux-ci furent étonnés de voir à quel point il ressemblait à « un vrai Pachtoun ».


Images désormais célèbres de la bataille de Qala-i-Jangi. Parmi ces SBS se trouvent un SEAL. (Photo, heu, inconnue)



Les SBS et le SEAL étaient toujours en Afghanistan deux mois plus tard, lorsque fut lancée l'opération Anaconda. Les principaux combats eurent lieu sur une montagne, le Takur Ghar, après qu'un SEAL, Neil Roberts, soit tombé d'un hélicoptère. Neil Roberts était censé aller au SBS initialement, à la place de « Sam ». Quelques jours après les combats du Takur Ghar, les SEAL de l'équipe de Roberts, accompagnés d'un SBS, venu en échange en même temps que « Sam » allait au SBS, furent chargés d'intercepter un convoi de tout-terrains s'échappant de la zone de l'opération Anaconda. L'embuscade ne dura que quelques minutes : les véhicules circulaient au fond d'une vallée encaissée et les combattants d'al-Qaida, en position désavantageuse, furent rapidement décimés par les tirs des hélicoptères et des SEAL qu'ils déposèrent sur les hauteurs. Les SEAL trouvèrent dans les véhicules plusieurs équipements abandonnés par des soldats lors des combats du Takur Ghar. Même s'ils n'avaient pas lancé cette action dans ce but, les SEAL ne pouvaient s'empêcher de la considérer comme une vengeance de la mort de Roberts.


"Razor 01", l'hélicoptère Chinook abattu sur le Takur Ghar en essayant de sauver Neil Roberts. (Photo DoD.)

 

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